J’avais depuis mes débuts en hdr un problème récurant, certaines photos semblaient plus difficile que d’autre à assembler. Le résultat parfois flou n’était pas à la hauteur de mes attentes. J’ai écrit pour palier à ce problème un programme qui me permet de comparer et sélectionner les images en fonction de différents critères comme la netteté et le taux de superposition ombre/lumière afin de garantir un maximum de données cohérentes à l’entrée de Photomatix. Ça ne semblait pas suffire.

Depuis peu, j’aie ajouté un test sur différents paramètres mécaniques de l’appareil photo tels que longueur de focal, iso et ouverture, ceci afin d’éviter d’assembler des images qui ont des valeurs différentes entre elles (pour rappel, sur une hdr je ne fais varier que la compensation d’exposition de l’appareil photo).

Un avertissement est affiché quand mon lot de photo RAW est incohérent et je peux à partir de là, retirer les photos fautives.

Mais pourquoi diable ces réglages changent-ils pendant que je prends une photo ?

Sur mon Nikon, je change l’exposition entre deux clichés en utilisant une molette et un bouton en même temps, tout en tenant l’objectif et l’appareil. Je fais ça assez rapidement et il m’arrive parfois de dérégler l’appareil pendant la série par inadvertance. Il suffit que le bouton m’échappe et ce n’est plus le réglage d’exposition que je modifie, mais l’ouverture… le drame 😀

Voilà un exemple concret de ce cas de figure. Il s’agit d’une ruelle de la ville du Mans en France, la photo a été assemblée et les clichés qui la composent et qui avaient des réglages différents ont été retirées. Notez que les nuages ne font plus d’escalier, mais ça s’est dû uniquement au nouveau deghoster de Photomatix.

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La même photographie assemblée deux ans plus tôt incluant tous les clichés à la morfale.

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Et pour terminer, la photo centrale du lot de raw ayant servi à l’assemblage

Ruelle 3_1980