Dans un précédent billet, j’expliquais (enfin je tentais d’expliquer) tout l’intérêt que peut apporter une bonne maitrise de la conversion en noir et blanc.

 

Mais quand est-il du noir et blanc avec la HDR ?

La HDR a cette capacité de faire apparaitre l’ensemble des détails dans les ombres et les lumières. Cette qualité, on la retrouve essentiellement au niveau de la luminosité de la photo. Les couleurs sont impactées en HDR, mais il s’agit essentiellement d’un « effet de bord » (augmentation de la saturation).

Basculer une photo HDR en noir et blanc peut se révéler intéressant, car on peut alors choisir de faire disparaitre certains détails (souvent les photos sont visuellement denses) ou on contraire utiliser ces détails pour peut-être obtenir une nouvelle construction du cliché.

J’ai réalisé cette photo à Cahors (France) et c’est typiquement un sujet qui se prête bien à une conversion. Profitons de l’exercice pour comparer la photo ordinaire (centrale des 16 qui m’ont servi à créer la version HDR) avec sa version assemblée.

Photo ordinaire (non HDR)DSC_1382

Version HDRimage description

Puis après conversion et retouche contraste et intensité

Photo ordinaire (non HDR)image

Version HDRimage

Tout en conservant son caractère “surréaliste” la photo convertie y gagne en simplicité. Les détails du ciel sont toujours présents, mais la variation de couleurs de la maison et de teintes dans la végétation ayant disparu, ce n’est plus la couleur qui guide le regard, mais la texture des murs lisses et plates des murs de la maison. La lecture du cliché s’en voit modifiée.

Un autre exemple dans lequel la photo noir et blanc y gagne en lisibilité

Version HDRMétro 3

Version HDR noir et blancMétro 3 - NB

En espérant que cette petite démonstration vous encourage à tester et expérimenter le noir et blanc.