C’est un peu tôt pour tirer un bilan de cette aventure, mais comme j’écris ces quelques lignes depuis Paris, où je me trouve actuellement, j’avais envie de revenir sur quelque-une de mes rencontres en Grande-Bretagne.
Il y a eu Diane, cette charmante jeune femme qui s’est exilée de France pour vivre son rêve à Liverpool. Incroyablement dynamique, elle a su surmonter la plupart des obstacles qui la séparaient de son rêve (la langue, la culture, etc.). Elle travaille aujourd’hui au musée des Beatles, son groupe de rock préféré et communique sa passion avec bonheur. Elle m’a donné envie de revenir dans cette ville magnifique et d’explorer un peu plus encore cette cité côtière étonnante.
À Oxford, j’ai rencontré Michel, un gardien du Pitt Rivers Museum. Je me souviens de notre discussion en anglais quand je lui ai expliqué à quel point ce musée était étonnant, car finalement c’était comme si on avait enfermé toute l’humanité dans une seule boîte. On a discuté longuement de photographie. Il adore explorer des villes à la recherche de graffiti (disons d’art urbain, car c’est bien de ce dont il s’agit) et capture sans cesse de nouvelles oeuvres. Il m’a beaucoup parlé de la ville de Brisole et m’a donné envie de la visiter. L’énergie et l’enthousiasme qu’il dégageait étaient communicatifs et j’ai adoré le rencontrer.
Il y a eu cette dame avec un français absolument impeccable, bien qu’anglophone, que j’ai rencontré durant la visite du Doctor Who Experience à Cardiff. Elle était fan de la série depuis toujours (elle la regarde depuis qu’elle à 4 ans) et elle connaissait parfaitement chaque épisode. C’est la première fois que je rencontrais quelqu’un qui avait finalement le même intérêt que moi pour cette série anglo-saxonne mythique.
À Londres, c’est au The Gore Hotel que je me suis le plus amusé. Les concierges étaient particulièrement pointus et avaient absolument réponse à tout. Pour rire, ils ne donnaient la clé de ma chambre qu’une fois que j’avais prononcé parfaitement le numéro 307 en anglais. Autant dire que je connais maintenant toutes les variantes possibles ^^.
Il y a eu cette hôtesse qui faisait l’accueil au British Museum. J’y ai débarqué un peu avant l’ouverture et ai eu l’occasion de discuter avec. Je lui ai raconté ce que je faisais en photographie et comment. Naturellement, elle m’a expliqué qu’elle-même aimait faire de la photo et m’a vivement conseillé de visiter le restaurant du British Museum qui offre un panorama exceptionnel sur la foule.
Cette dame qui attendait avec moi l’ouverture ce matin du Victoria And Albert Museum. Native de Londres, elle m’a rassuré quand elle m’a dit que même elle avait parfois du mal à comprendre l’anglais de Liverpool. Nous avons parlé de la relation curieuse qui lie les Anglais à leur monarchie et à quel point de l’extérieur elle donnait le sentiment d’être une grande et belle famille. (Accessoirement nous avons aussi discuté de la relation conflictuelle des Français avec leurs dirigeants). Une discussion parmi tant d’autres.
Finalement l’anglais c’est facile. Il suffit de dire bonjour, s’il vous plait, et merci. Pour le reste, tout ce fait naturellement. Les gens sont ouverts et ont toujours beaucoup d’enthousiasme à discuter et me donner des conseils sur quoi faire ou visiter. Visiter la Grande-Bretagne, ce n’est pas juste aller à un quelque part et prendre des photos, c’est prendre le temps de regarder, discuter avec les gens, comprendre leur manière de vivre et le lien qui les ratache à leur terre.
Voilà, sinon j’ai visité le Victoria And Albert Museum ce matin, c’était chouette 🙂