Aujourd’hui j’ai décidé de laisser le Nikon à l’hôtel et partir uniquement avec mon iPhone et un peu d’argent. J’ai foncé à la National Gallery pour y arriver peu avant l’ouverture et ainsi garantir des conditions de visite agréables. (J’ai testé en fin de matinée hier le British Museum, c’est le stade de France un jour de match).

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La National Gallery regroupe des peintures situées de la renaissance à la fin du 19e siècle. Elle se positionne entre le Musée du Louvre et le Musée d’Orsay, c’est l’endroit rêver pour traverser sept siècles d’histoire de la peinture sans trop se fatiguer.

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J’ai loué un audioguide, en français. Ce dernier offre un parcours d’environ 2h à travers la collection complète, je me suis surtout intéressé aux 19e siècle, la galerie possédant certaines des oeuvres les plus Célèbes au monde. Les tournesols de Vincent Van Gogh, Bains à Asnières par Georges Seurat ou encore Suprises du douanier Rousseau sont quelque-une des oeuvres que j’ai pu découvrir aujourd’hui. L’audio guide en anglais est complet et toutes les oeuvres disposent d’un commentaire (uniquement une sélection en français) c’est très impressionnant, d’autant que les textes sont exhaustifs et nous immerge totalement dans les peintures. Encore une fois la qualité muséale est exceptionnelle et c’est un plaisir que de parcours de tels lieux.

(La scène du James Bond avec Q dans Skyfall a été tourné là-bas, salle 34 devant The Fighting Temeraire de William Turner, un tableau en plus, vraiment très beau)

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Un peu plus tard j’ai visité la National Portrait Gallery. On y retrouve surtout des têtes, des bustes, des rois, des Tudors, des gens célèbres et d’autres un peu moins. Le sujet m’intéressait déjà un peu moins, mais c’est difficile de ne pas admirer une telle collection. On traverse l’histoire de l’empire Britanique à travers non pas ses batailles ou ses monuments, mais par ses personnages, ceux qui ont forgé le pays. C’est la fois un peu émouvant et très étrange. Enfin, c’était une découverte intéressante, le lieu est magnifique.

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Changeons de sujet. Je prends de plus en plus le bus. Les bus rouges à deux étages sont l’une des spécificités de la capitale britannique, jusqu’à devenir même une marque de fabrique. Ces bus sont confortables et munis du même système de validation de billet sans fil que dans le métro, les lecteurs sont situés à l’entrée de chaque porte et on peut même payer notre ticket avec une carte de crédit ordinaire pour peu que celle-ci soit équipée de la technologie RFID.

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Ça n’a l’air de rien un bus à deux étages, mais ça a tous les avantages du monde. Avec un espace occupé au sol minimum, il double la capacité de transport de passager. Contrairement au bus articulé qui bloque facilement un carrefour, le bus deux étages tourne et manœuvre plus facilement. Personnellement je prends du plaisir à grimper systématiquement au 1er étage pour profiter de la vue. (Accessoirement c’est mieux chauffé).

Les annonces des arrêts sont bien pensées. Chaque fois que le bus redémarre après un arrêt, il est annoncé le numéro du bus dans lequel on se trouve et sa direction. Pendant le trajet, l’arrêt suivant est annoncé (ça, c’est assez banal), mais en plus des lieux intéressants à proximité. La présence d’un hard rock café ou de Harrods fait partie des textes standard d’annonce en plus des musées ou monuments. J’aime beaucoup cette idée. Évidemment, on peut s’interroger sur la neutralité de l’annonce (sont-elles sponsorisées?) et sur le rôle commercial joué ici par les transports publics. Ce que j’aime surtout, c’est que le bus puisse me proposer des choses qui font partie de mon quotidien et pas seulement une vision théorique de la ville.

Seul inconvénient écologique, je l’ai déjà abordé dans de précédents billets, le rapport assez léger des Britanniques avec la problématique énergétique, ce qui se retrouve dans les transports: ces bus ne sont pas électriques, difficile d’ajouter un pantographe en plus sur le toit. 

Voilà, demain, je pense photographier l’hôtel qui mérite une petite étude et peut-être Buckingham Palace, rien n’est encore décidé, on verra la météo 🙂